La moyenne des températures enregistrées sur l’île oscille généralement entre 23 °C et 27 °C. Cette année, la chaleur a d’ailleurs été assez éprouvante pour la population. Et à l’échelle planétaire, les prévisions des scientifiques sont particulièrement alarmistes, avec des températures qui devraient augmenter de 2,5 à 3,5 °C supplémentaires d’ici l’année 2100.

Sur la Grande Île, l’augmentation de la température entraine des saisons arides encore plus chaudes et plus sèches, et des saisons humides avec des pluies plus abondantes. Une tendance qui voit également la sécheresse envahir les régions centrales, occidentales et méridionales du pays. En outre, il ne faut pas oublier que le réchauffement climatique qui agit autant sur les continents que sur les océans augmente l’intensité des cyclones.

Les phénomènes d’inondations, d’érosions et de recul des rives sont tous exacerbés par le réchauffement climatique. Les risques sanitaires sont aussi accentués par des températures en constante élévation. L’augmentation de la chaleur favorisant les vecteurs de maladies tels que le manque d’eau potable dans les zones rurales ou la raréfaction de l’eau destinée aux cultures ; sans oublier les inondations plus fréquentes qui contaminent aussi les eaux et entrainent une perte de rendement chez les planteurs.

Face au réchauffement du climat, les solutions paraissent pourtant assez évidentes. Dans le pays, nous pouvons réduire les impacts négatifs en empêchant la culture sur brûlis pour plutôt privilégier l’agro-écologie, en restaurant la couverture forestière (côtière et terrestre), mais également en utilisant toutes les sources d’énergie renouvelable que peut fournir une grande île comme Madagascar.